Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 08/03/2023

C’était l’une des promesses électorales d’Emmanuel Macron lors de la précédente campagne électorale pour la présidence. Les voitures électriques seront accessibles aux ménages les plus modestes, avec une offre de location de 100 euros par mois.

La Première ministre, Elisabeth Borne, a récemment évoqué la mise en place de cette mesure d’ici l’automne pour les premières livraisons de voitures début 2024, mais sans préciser les conditions particulières d’accès.

Seule certitude, l’accès à ces véhicules sera logiquement conditionné aux ressources des personnes, qui ne devront pas dépasser un certain plafond de revenus encore à définir.

Dans sa campagne de 2022, le candidat Macron avait évoqué « les professions médico-sociales et les jeunes », ainsi que les citoyens en général, en fonction de leurs ressources économiques.

En revanche, le gouvernement envisage de limiter cette aide aux seuls véhicules européens. « Nous voulons qu’elle profite à l’industrie européenne », a déclaré Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, pour qui c’est une opportunité de soutenir et d’accompagner l’industrie européenne.

Quelles voitures électriques pourraient être éligibles ?

En revanche, reste à savoir ce que l’on entend par une voiture électrique abordable. La grande majorité des modèles ne descendent pas en dessous de 35 000 euros. Ainsi, si l’on regarde les variables des voitures électriques abordables et européennes, la liste n’est pas très longue et comprend presque exclusivement des modèles de constructeurs français, ou ceux ayant un lien fort avec la France.

Du groupe Renault, l’un des modèles qui pourraient entrer est la future Renault 5 électrique, même si elle devrait avoisiner les 25 000 euros. Il en va de même pour la Renault Twingo et la Renault Zoé. Cependant, la Dacia Spring, la voiture électrique la moins chère du marché en Europe, n’entrerait pas une fois assemblée en Chine.

Du groupe Stellantis, la Peugeot e-208 et l’Opel Corsa-e pourraient entrer dans l’équation, ainsi que la Citroën ë-C4, mais pas la Peugeot e-2008 et l’Opel Mokka-e, plus proches des 40 000 euros. La nouvelle Fiat 500 électrique pourrait également être candidate.

Quant au reste des fabricants, soit ils proposent des modèles plus chers, soit ce ne sont pas des modèles fabriqués en Europe.

Bien sûr, sans vraiment en connaître les conditions, la mesure ne pourrait finalement s’appliquer qu’à la Citroën Ami et à la Renault Twingo, les deux voitures électriques de fabrication européenne les moins chères.