EXTRAIT : Jusqu’à 40 000 emplois pourraient disparaître dans la filière automobile française avec la transition vers l’électrique.

Des milliers d’emplois menacés dans l’industrie automobile française

Publié par aplusglass.com – Mise en ligne le 13/10/2025

La transition énergétique du secteur automobile, nécessaire pour atteindre les objectifs européens de neutralité carbone, s’accompagne d’un revers social majeur. En France, plusieurs études estiment que 35 000 à 40 000 emplois pourraient disparaître dans la filière automobile d’ici cinq ans. Entre électrification, automatisation et délocalisations, l’avenir industriel du pays se joue à un tournant décisif.

Une mutation industrielle profonde

Selon un rapport relayé par Le Monde, la transition vers le véhicule électrique impacte directement les sous-traitants spécialisés dans les moteurs thermiques, les boîtes de vitesses ou les systèmes d’échappement (source).
Ces composants disparaissant peu à peu au profit de technologies plus simples, de nombreux savoir-faire deviennent obsolètes. En parallèle, les besoins en compétences nouvelles (électronique, batterie, logiciels) ne compensent pas encore les pertes d’emplois dans les filières traditionnelles.

Les régions les plus exposées sont celles historiquement ancrées dans l’industrie automobile : Hauts-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté ou encore Auvergne-Rhône-Alpes. De nombreuses PME y dépendent presque entièrement de la production de pièces pour moteurs thermiques.

L’électrification, un défi pour les sous-traitants

Le passage au tout électrique bouleverse la structure même de la chaîne de valeur. Les véhicules à batterie comportent jusqu’à 60 % de pièces en moins qu’un modèle thermique. Moins de composants, c’est moins de travail pour les sous-traitants, déjà fragilisés par la mondialisation et la robotisation.

Le Comité stratégique de la filière automobile estime qu’environ 40 % des fournisseurs français doivent encore se reconvertir vers de nouvelles activités, comme la fabrication de composants pour batteries, la mobilité connectée ou les infrastructures de recharge.
Mais cette reconversion nécessite du temps, des investissements et une formation adaptée des salariés, souvent éloignés de ces nouvelles compétences.

Une dépendance accrue à l’Asie

Autre facteur aggravant : la dépendance européenne aux importations de batteries et de composants électroniques.
Malgré les projets de “gigafactories” en France (Douvrin, Dunkerque, Chartres-de-Bretagne), une grande partie des cellules de batteries et des semi-conducteurs reste produite en Asie. Cette dépendance limite le potentiel de relocalisation et retarde la création d’emplois durables dans la filière électrique.

Un rapport du Sénat a récemment alerté sur ce risque, soulignant que “la transition énergétique ne doit pas se transformer en désindustrialisation accélérée du territoire”.

Entre opportunité et fragilité

Si la transformation du secteur automobile est inévitable, elle nécessite une stratégie industrielle claire et coordonnée. Le défi pour la France consiste désormais à conserver ses savoir-faire tout en développant les technologies de demain.
Le succès de cette mutation dépendra de la capacité des entreprises, des régions et de l’État à accompagner les reconversions, renforcer la formation et attirer les investissements dans la production locale.

L’avenir de l’automobile française se jouera donc autant dans les usines que dans les écoles d’ingénieurs.

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